sexta-feira, 26 de outubro de 2012

“Demain, dès l’aube"

 
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, 
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. 
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
 Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
 Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
 Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, 
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
 Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
 Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
 Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor Hugo

6 comentários:

  1. 'J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.'
    lindo e triste.
    bjs.

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  2. Lindo! Nºao conhecia a poesia de Victor Hugo! Bjs

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    1. De facto, também conheço mais a prosa que a poesia, mas tropecei neste e adorei.

      Beijos grandes :)

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  3. I simply love this pic will take it!!

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